* Photo du tournage en cours
Elle va fêter ses 30 ans de cinéma, et vient d'opérer un vrai retour en force avec "LOL". La petite Vic de "La Boum", alias Sophie Marceau, en a fait du chemin... Alors qu'elle vient de finir un tournage à Saou, rencontre avec une fille simple.
Qu'est ce qui vous a séduite dans le projet de Yann Samuel, "l'Age de raison" où vous incarnez une "exécutive woman" de retour sur les lieux de son enfance ?
- J'aime l'univers de Yann Samuel, la justesse de son regard (cf. "Jeux d'enfants"). Il porte un œil bienveillant, très sincère et jamais "neuneu" sur le monde de l'enfance.
"L'âge de raison" c'est un peu la "middle age crisis" (la crise de l'âge moyen), le moment où l'on s'interroge sur ce que l'on est devenu, par rapport à ce dont on rêvait enfant. C'est un âge qui me parle, c'est le mien. L'enfance, on ne la quitte jamais, on l'occulte seulement... C'est aussi l'âge du retour à l'essentiel, aux sources profondes de l'être.
La Sophie Marceau d'aujourd'hui a-t-elle réalisé ses rêves d'enfant ?
- Vous savez, j'étais une enfant qui rêvait peu...
Avec "LOL", "Ne te retourne pas", "L'homme de chevet" et "De l'autre côté du lit", vous avez, cette année, été omniprésente sur les écrans...
- Globalement, j'ai peu tourné. Et c'est la première fois que je fais autant de films en une année, depuis 30 ans que je tourne. D'ailleurs, cette année est très représentative de toute ma filmographie car elle couvre des genres très différents : un film d'auteur, une comédie, un monde à part... Il se trouve que j'ai eu quatre propositions qui m'ont spontanément plu... mais c'est un peu trop pour moi.
Vous fêtez cette année vos 30 ans de carrière, comment préservez-vous votre désir de cinéma ?
- Je ne crois pas aux révolutions du jour au lendemain et j'aime toujours mon métier. Simplement, à 43 ans, je fais des choix plus drastiques, je ne veux pas être dans la perte de temps. Aujourd'hui, je me laisse plus aller à mes envies. J'arrive tout doucement à "l'âge de raison" même s'il faut une vie pour cela. C'est super. Je me sens plus en accord avec moi-même. C'est aussi un travail sur soi... Pas question d'arriver à 60 ans avec des regrets.
D'où la diversité de votre création puisque vous avez déjà réalisé deux films, écrit un livre ("Menteuse"). Y'aura-t-il un troisième film après la "disparue de Deauville" ?
- Oui, la réalisation me préoccupe toujours. Mais cette année, je n'ai pas eu le temps de m'en soucier. Je n'arrive pas à me fixer sur un nouveau projet.
Comment expliquez-vous que vous soyez toujours citée parmi les personnalités préférées des Français ?
- Oui, j'en suis étonnée à chaque fois. Les Français sont des gens fidèles. Je crois que c'est parce qu'ils m'ont vu grandir, je fais un peu partie des souvenirs des quadras et des autres. Ça crée des liens. Mais ça me va bien, je suis moi-même quelqu'un de fidèle, j'aime que les choses soient dans le long terme. Et puis, franchement, d'être aimée c'est plutôt bien, on n'en souffre pas !
Elle va fêter ses 30 ans de cinéma, et vient d'opérer un vrai retour en force avec "LOL". La petite Vic de "La Boum", alias Sophie Marceau, en a fait du chemin... Alors qu'elle vient de finir un tournage à Saou, rencontre avec une fille simple.
Qu'est ce qui vous a séduite dans le projet de Yann Samuel, "l'Age de raison" où vous incarnez une "exécutive woman" de retour sur les lieux de son enfance ?
- J'aime l'univers de Yann Samuel, la justesse de son regard (cf. "Jeux d'enfants"). Il porte un œil bienveillant, très sincère et jamais "neuneu" sur le monde de l'enfance.
"L'âge de raison" c'est un peu la "middle age crisis" (la crise de l'âge moyen), le moment où l'on s'interroge sur ce que l'on est devenu, par rapport à ce dont on rêvait enfant. C'est un âge qui me parle, c'est le mien. L'enfance, on ne la quitte jamais, on l'occulte seulement... C'est aussi l'âge du retour à l'essentiel, aux sources profondes de l'être.
La Sophie Marceau d'aujourd'hui a-t-elle réalisé ses rêves d'enfant ?
- Vous savez, j'étais une enfant qui rêvait peu...
Avec "LOL", "Ne te retourne pas", "L'homme de chevet" et "De l'autre côté du lit", vous avez, cette année, été omniprésente sur les écrans...
- Globalement, j'ai peu tourné. Et c'est la première fois que je fais autant de films en une année, depuis 30 ans que je tourne. D'ailleurs, cette année est très représentative de toute ma filmographie car elle couvre des genres très différents : un film d'auteur, une comédie, un monde à part... Il se trouve que j'ai eu quatre propositions qui m'ont spontanément plu... mais c'est un peu trop pour moi.
Vous fêtez cette année vos 30 ans de carrière, comment préservez-vous votre désir de cinéma ?
- Je ne crois pas aux révolutions du jour au lendemain et j'aime toujours mon métier. Simplement, à 43 ans, je fais des choix plus drastiques, je ne veux pas être dans la perte de temps. Aujourd'hui, je me laisse plus aller à mes envies. J'arrive tout doucement à "l'âge de raison" même s'il faut une vie pour cela. C'est super. Je me sens plus en accord avec moi-même. C'est aussi un travail sur soi... Pas question d'arriver à 60 ans avec des regrets.
D'où la diversité de votre création puisque vous avez déjà réalisé deux films, écrit un livre ("Menteuse"). Y'aura-t-il un troisième film après la "disparue de Deauville" ?
- Oui, la réalisation me préoccupe toujours. Mais cette année, je n'ai pas eu le temps de m'en soucier. Je n'arrive pas à me fixer sur un nouveau projet.
Comment expliquez-vous que vous soyez toujours citée parmi les personnalités préférées des Français ?
- Oui, j'en suis étonnée à chaque fois. Les Français sont des gens fidèles. Je crois que c'est parce qu'ils m'ont vu grandir, je fais un peu partie des souvenirs des quadras et des autres. Ça crée des liens. Mais ça me va bien, je suis moi-même quelqu'un de fidèle, j'aime que les choses soient dans le long terme. Et puis, franchement, d'être aimée c'est plutôt bien, on n'en souffre pas !